Bibimbap : le nom sonne comme une improvisation d’un chanteur de jazz au milieu d’une chanson. Mais il s’agit en fait d’un plat incontournable de la cuisine sud-coréenne qui mérite certainement qu’on s’y intéresse.
Mais qu’est-ce que le bibimbap ?
Le bibimbap est l’un des plats les plus représentatifs de la cuisine coréenne. Il se compose d’un bol de riz blanc recouvert d’un mélange de légumes, de lanières de viande et d’un œuf.
C’est aussi leur plat le plus populaire (après le kimchi, bien sûr). Avec la tendance des services en bols, le bibimbap est devenu très à la mode. Sans aucun doute, il répond à tout ce que les adeptes de cette tendance demandent à un plat : un grand bol débordant de couleurs et de saveurs, dont les ingrédients forment un amalgame très esthétique, très appétissant et vraiment équilibré nutritionnellement.
L’autre version, plus connue, du bibimbap n’est pas servie dans un bol, mais dans un dolsot, un pot en pierre qui se sert très chaud. Cette variété est connue sous le nom de bibimbap dolsot. Le riz chaud encore grésillant est très prisé par les gourmets.
Les ingrédients
1. Riz
La base est un riz blanc à grains courts cuit. Le riz japonais ou riz à sushi est idéal pour préparer le bibimbap.
Dans le cas du Jeonju bibimbap, l’une des variétés les plus célèbres de Corée, le riz est cuit dans un bouillon d’os de bœuf.
2. Légumes
Les légumes sont coupés en julienne et sautés avant d’être servis sur le riz.
Comme vous pouvez le deviner d’après la présentation du bibimbap, les légumes et le reste des ingrédients ne sont pas choisis au hasard.
L’influence de la théorie Yin-Yang et des Cinq Éléments est forte en Corée, donc ses cuisiniers (ceux à la maison et les autres) ont un instinct naturel pour savoir quels aliments s’équilibrent, s’harmonisent et se compensent, quelque chose d’important dans le cas du bibimbap.
– Vert : courgettes, concombre, épinards
– Rouge : carottes, poivron rouge, kimchi (cette section comprend également la viande et le gochujang).
– Jaune : germes de soja, noix (également l’œuf)
– Blanc : pignons de pin, radis blanc, châtaignes
– Noir : champignons shiitake, algues
3. Viande
Des lanières de bœuf marinées sont également incluses dans la section rouge. La viande peut être servie crue ou sautée.
Si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas consommer de viande rouge, elle peut parfaitement être remplacée par du poulet, des fruits de mer ou encore du tofu mariné.
4. Œuf
Dans sa version la plus traditionnelle, ce bol de riz et légumes est surmonté d’un jaune d’œuf cru. Cependant, la version avec œuf au plat est également très répandue (le jaune doit être orange et tendre).
5. Assaisonnements
Les assaisonnements les plus couramment utilisés dans le bibimbap sont la sauce soja, l’huile de sésame, les graines de sésame et le gochujang.
C’est ce dernier, le gochujang, qui est l’assaisonnement le plus en vue dans le bibimbap. Dans le secteur épicé de la cuisine coréenne, le gochujang est roi.
Ce qui distingue cette pâte de chili des autres condiments asiatiques épicés, comme la sauce sriracha (Thaïlande) ou le sambal oelek (Indonésie), c’est qu’il ne s’agit pas de quelque chose d’aussi simple qu’une purée de chili. Sa base de riz gluant et de soja fermenté ajoute une complexité et une saveur unique.
Le gochujang est ajouté dès la fin de la préparation, avec tous les ingrédients déjà disposés. Cela pourrait être la clé du goût du bibimbap.
Le bibimbap est un plat qui laisse une immense place à l’imagination. Bien que l’article ait rassemblé ici les clés de sa préparation de la manière la plus traditionnelle, vous pouvez l’improviser et l’adapter à votre palais. En réalité, les options sont infinies.
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